Depuis 2009, le SRNJTS me mandate chaque année pour réaliser son rapport d’activité.

Celui-ci contient en principe une vingtaine de pages comprenant du texte, de tableaux et de photographies à mettre en page.

Les textes ainsi que les tableaux me sont fournis sur Word et les photos en mode RVB JPEG.

Ayant réalisé une maquette d’intention comprenant le choix des polices de caractère pour les titres, sous-titres, texte courant ainsi que la recherche de couleurs, les photos reçues sont traitées dans Photoshop par un réglage colorimétrique, de netteté ainsi que divers filtres d’amélioration de la qualité visuelle.

Elles sont ensuite mises en mode quadrichromie avec une résolution de 120 pixels/centimètre à l’échelle 1/1.

Cette brochure est complétée par mes propres photographies faites principalement lors de dons du sang à des collectes mobiles de l’arc jurassien ou au centre de collecte fixe de La Chaux-de-Fonds.

Pour contraster avec cette activité se passant principalement en intérieur, des photos de paysages prises lors de mes pérégrinations sont mises en page de façon aléatoire.

Toutes mes photos originales sont prises en mode RAW (plus performant et d’une qualité supérieure à ceux reçus en mode JPEG) ce qui permet un traitement pointu dans divers logiciels tels que Lightroom, Photoshop, DXO PhotoLab et DXO PureRaw.

Ce rapport d’activité est en principe imprimé en numérique en une centaine d’exemplaires et une version web téléchargeable est mise en ligne sur le site du SRNJTS.

J’ai reçu une demande quelque peu particulière d’un mandant, celle d’appliquer différents textes sur les murs du passage voûté de l’entrée principale de sa demeure.

Selon les textes reçus, j’ai commencé par rechercher la police de caractères ainsi que le choix de la couleur illustrant au plus près le propos.

Une petite frise en entrée de voute s’est trouvé l’endroit parfait pour recevoir le texte «Dieux pardonne…, moi pas».

Ce texte à connotation religieuse est en réalité le titre d’un western italien réalisé par Giuseppe Colizzi et sorti en 1967.

Dans les rôles principaux, les acteurs Terence Hill et Bud Spencer (Italiens eux aussi) se partagent l’affiche.

Une calligraphie de style gothique en noir est un clin d’œil aux anciens textes bibliques.

La citation «SI J’AVAIS VOULU QUE TU ME COMPRENNES, JE ME SERAIS MIEUX EXPLIQUÉ» est issue des célèbres «Cruyffismes», phrases de Johan Cruyff, footballeur hollandais (1947-2016).

Faisant référence au texte «Dieux pardonne…», c’est une forme de réponse aux éventuelles demandes de justifications.

Peinte en orange (couleur du maillot de l’équipe de football néerlandaise) sur le mur de gauche, elle confère une perspective de profondeur invitant les personnes à s’avancer.

La police de caractères utilisée est celle de certains slogans fleurissants sur les murs de grandes capitales européennes!

L’extrait du texte d’Alex Capus provient du livre «Les amants de Montreuil».

À l’opposé des «Cruyffismes», celui-ci se veut intellectuel, plus réfléchi, mature.

La police de caractères employée se retrouve dans le monde de l’édition et plus particulièrement celle du livre.

Le vert, en opposition à l’orange, contraste chaud/froid, nous amène avec calme face à la porte d’entrée.

La technique utilisée est celle du pochoir.

Le texte, composé à l’ordinateur à l’échelle 1/1 puis imprimé en plusieurs feuilles A3 et A3+, est collé sur un carton de faible épaisseur pour être ensuite découpé manuellement.